L'armée israélienne est récemment parvenue à abattre, en moins d'un mois, deux des plus dangereux terroristes palestiniens: Le cheikh Ahmed Yassin et Abdelaziz Rantissi. Ariel Sharon a annoncé que cette politique, consistant à éliminer les dirigeants des mouvements terroristes, allait continuer, et pourrait se poursuivre, au besoin, sur le territoire d'Etats étrangers. Qui sont les prédécesseurs de Yassin et Rantissi? Qui sont les prochains "sur la liste"?

La réponse dans le "Terror-ombinoscope"





Ahmed Yassin
Fondateur du Hamas
Depuis septembre 2000, le Hamas et sa branche armée se sont imposés comme le fer de lance de la seconde Intifada, effectuant de nombreux attentats suicide meurtriers en territoire israélien, parfois de concert avec d'autres groupes armés palestiniens.
Les propos du cheikh Yassine, revenu de prison en 1997, ne laissent pas planer de doute sur les buts du mouvement qu'il dirige: « Il n’y aura pas d’arrêt des opérations armées tant que l’occupation (israélienne) se poursuivra » . Le 18 octobre 1997, montant de plusieurs crans, il affirme, lors d’une interview au quotidien suédois Svenska Dagladet : « Israël, en tant qu’Etat juif, doit disparaître de la carte ». Visage émacié, voile blanc sur la tête...malgré sa voix braillarde, il s’affirme comme un leader charismatique. Il sera abattu par un Apache Israélien le 22 mars 2004.



Abdelaziz Rantissi
Co-Fondateur du Hamas
Abdelaziz Al-Rantissi, nommé nouveau chef du Hamas après la mort du Cheikh Yassine, est agé de 56 ans, marié à plusieurs femmes, et père de six enfants. Ce pédiatre formé en Egypte enseigne à l'université islamique de Gaza. Emprisonné à plusieurs reprises par Israël pour incitation à l'insurrection, déporté au Sud-Liban en 1992 durant la première intifada, Rantissi a échappé de peu en juin dernier à des tirs de missiles israéliens contre sa voiture. Il avait alors été blessé à la jambe. Co-fondateur du Mouvement terroriste Hamas, Rantissi en était le numéro un politique et son principale porte-parole avant d'être abattu en avril 2004.




Mahmoud Zahar
Co-fondateur du Hamas

Né en 1945, Mahmoud Zahar a fait des études de médecines à l'université du Caire. Devenu depuis professeur à l'université islamique de Gaza, il donne un sermon hebdomadaire à la mosquée de Gaza. Comme de nombreux autres terroristes, il a été transféré au sud Liban par l'armée israélienne en 1992, puis détenu en 1996 par l'autorité Palestinienne. Presque sexagénaire, il est une figure familière du mouvement aux yeux des médias. Le 10 septembre 2003, il a été la cible d'une attaque israélienne le visant à Gaza. Il s'en est tiré avec des blessures au dos et à la tête. Mais l'un de ses fils et un de ses gardes du corps ont été tués.
Après la mort de Rantissi, ce père de huit enfants est devenu le chef du Hamas à Gaza, bien que le mouvement terroriste refuse de confirmer cette information pour le moment.

Selon lui, "la marche de la résistance se poursuivra jusqu’à ce que le drapeau islamique soit hissé, sur les minarets de Jérusalem et dans l’univers entier".




Khaled Mechaal
Chef du Hamas depuis la Syrie
Chef du bureau politique du Hamas, en exil, Mechaal a failli être assassiné en 1997 par des agents du Mossad dans les rues d'Amman (Jordanie) où il résidait alors. Ces agents, qui lui avaient injecté un poison, ont été arrêtés sur-le-champ. Furieux, le roi Husseïn de Jordanie avait parlé de les pendre si Israël ne fournissait pas immédiatement un antidote. Israël a dû s'exécuter et, pour récupérer ses deux agents, libérer en outre le Cheikh Yassine, alors emprisonné en Israël.



Ramadan Shalah
Secrétaire général du Jihad Islamique depuis la Syrie

Né dans le quartier Shijayah, à Gaza, il devient chargé de cours à l'Université de Tampa en Floride. Connu pour ses positions particulièrement extrémistes, il considère que «le Hamas utilise les actions de résistance (attentats) comme moyen de faire avancer une politique alors que le Jihad utilise les moyens politiques pour servir la résistance».




Fathi Shikaki
Fondateur du Jihad Islamique

Fondateur du groupe terroriste "Jihad Islamique", ce terroriste s'est inspiré de la révolution islamique iranienne de 1979 en Iran. Il a étudié les mathématiques et la médecine. Emprisonné en Egypte en 1979 pour ses prises de position extrémistes, il fonde le Jihad Islamique qui recevra le soutien de l'Iran. En 1995, il se rend en Lybie pour demander le soutien de Khadafi. Lors de son retour, il fait escale à Malte où il est abbatu par le Mossad. Sa mort a été déclarée jour de deuil national en Iran.



Sheikh al Kassam

Leader du mouvement salafiste en Palestine
Sheikh Izz al-Dinal-Kassam, (1882-1935), fût le leader du mouvement salafiste en Palestine. Il attira nombre de paysans et de masses pauvres au nom de l’islam. Sheikh Izz al-Din al-Kassam, formé à l’université égyptienne d’al-Azhar, s’est nourri des idées de l’islam réformiste et salafiste et s’est opposé à l’islam institutionnel du Mufti et des oulémas en général. Son discours est anti-colonialiste et antisioniste. Son programme : établir un État islamique par le jihad armé. Son nom sera par la suite repris pour désigner l’aile armée du mouvement Hamas. Ayant organisé un petit groupe d’activistes, il est assassiné par la police britannique en 1935.



Ismail abu Chanab
Co-fondateur du Hamas

Né à Gaza en 1950, il étudie à l'université al-Mansoura en Egypte puis à l'université du Colorado avant d'enseigner à l'université islamique de Gaza. En 1987, il fonde le Hamas aux côtés du Cheikh Yassine, d'Abdelaziz Rantissi, d'Ismaïl Hanieh et de Mahmoud Zahar. Il est emprisonné par Israël en 1989.

Considéré par les Palestiniens comme un "modéré", Israël le considère "aussi impliqué dans le terrorisme" que les autres chefs du mouvement.

Ce terroriste, père de 11 enfants, est abattu par l'armée israélienne en juin 2003.

 




Ismail Hanieh
Co-Fondateur du Hamas

Ce quadragénaire dirigeait le bureau de Yassine et appartient à l'aile politique du Hamas. Légèrement blessé en 2003 lors d'une première tentative d'assassinat visant Yassine, il s'en est depuis remis. Il a passé trois ans en prison en Israël en tant que chef des services de sécurité du Hamas. Considéré comme un extrémiste, il est père de 11 enfants.

Il a récemment réagi à la mort de deux autres co-fondateurs du Hamas:

"Le sang du docteur Rantissi n'aura pas coulé en vain"

"Le Cheikh Yassin nous a appris le martyre et le sacrifice et nous lui promettons de rester sur
cette voie"

Il est, avec Mahmoud Zahar, le dernier co-fondateur du Hamas à être encore en vie.




Abdul Kawasmeh
Cadre du Hamas en Cisjordanie


Cadre de la branche armée du Hamas en cisjordanie, directement responsable de la mort de 35 israéliens, et notamment de l'attentat suicide qui a fait 17 morts le 11 juin 2003 à Jerusalem. Le 22 juin 2003, alors qu'une unité d'élite israélienne tentait de l'arrêter, il a ouvert le feu et a été abbatu.

 




Mohamed al Hindi
Cadre du Jihad Islamique
Mohamed al Hindi s'est fait remarquer en Juillet 2003 lors des négociations concernant une "houdna" (trêve unilatérale temporaire) des actions terroristes en Israël. Farouchement opposé à l'idée de déposer les armes, il déclare que son organisation continuera d'attaquer le territoire d'Israël « même si nous parvenons à un accord sur un document », et demande à Abu Mazen, alors premier ministre, si par "armes illégales" ce dernier vise les "armes de la résistance" .



Said Siam
Cadre du Hamas à Gaza

Ce cadre du Hamas a Gaza joue actuellement un rôle dans les négociations avec l'autorité palestinienne concernant le partage du pouvoir a Gaza après un éventuel retrait israélien.
Selon lui, la branche palestinienne des frêres musulmans ne se laissera pas confiner dans un rôle symbolique et prône un "partenariat politique basé sur des r-gles respectueuses du poids de chacun des deux mouvements (Fatah et Hamas).

Il a récemment annoncé au journal Israélien Maariv que les Etats-Unis avaient offert l'immunité à Cheikh Yassine, si celui-ci acceptait de mettre fin aux attentats, immunité que Yassine aurait repoussé peu avant sa mort, affirmant que "le sang des dirigeants du Hamas n'était pas plus précieux que celui d'un enfant palestinien"...Etonnant!




Sayed abu Awad
Hamas - Inventeur des roquettes "Kassam"

Né à Tulkarem, en Cisjordanie, en 1977, il est l'un des co-inventeurs des roquettes "Kassam". En dépit de la piètre qualité de celles-ci (un champ d'action de 12 km seulement et une précision ridicule), Sayed Abu Awad devient un cadre du Hamas en Cisjordanie. Il a été tué durant les opérations israéliennes à Jénine en Avril 2002




Yihie Ayash
Hamas - "Inventeur" de l'attentat suicide


Né à Rafat (près de Ramallah) en 1966, il poursuit des études d'ingénieur et met ses connaissances au service du terrorisme lorsqu'il intègre le Hamas en 1992. Il serait à l'origine de la technique de l'attentat suicide contre les civils israéliens. Il est tué en 1996 à Gaza des suites de l'explosion...de son propre téléphone cellulaire, bourré d'explosifs par un agent israélien.




Salah Shehada
Cadre de la branche armée du Hamas à Gaza

Proche du Cheikh Yassin, Salah Shehada rejoint le Hamas dès sa création en 1987. Il sera par la suite emprisonné par Israël. Une fois sorti de prison, il fonde sa réputation sur la préparation d'attentats particulièrement sanglants contre des civils, ainsi que sur sa capacité à organiser la production d'obus de mortier. Connu pour ses positions extrêmes, il avait rejeté toute possibilité de frein aux attentats suicides. Fort de ses contacts avec les officiels du Hamas de l’étranger, il défiait ouvertement le leadership du Scheik Ahmed Yassin en affirmant de plus en plus son radicalisme. Il est abattu le mardi 23 juillet 2001.




Mohammed Deif
Chef des brigades Kassam: Ennemi public n°1
Ce jeune quadragénaire dirige l'aile militaire du Hamas, les brigades Ezzedine Kassam, qui ont revendiqué la plupart des attentats suicide contre des civils en Israël, et il est depuis longtemps considéré par Israël comme l'ennemi public numéro un. Deïf a été blessé dans une attaque au missile israélienne contre son véhicule, en 2002 à Gaza, mais il s'en est depuis remis. En Février 2004, il a présenté sur le site internet du Hamas le projet israélien de retrait de Gaza comme une victoire pour la résistance palestinienne.



Abu Marzouk
Numéro 2 du Hamas depuis la Syrie
Né à Rafah (Bande de Gaza) en 1951, il étudie l'anglais à l'université d'Ein Shams au Caire. En 1991, il décroche un doctorat en sciences aux Etats-Unis, où il développe parallèlement un circuit de collecte de fonds au profit du Hamas. De retour au Proche-Orient, Marzouk s'installe en Jordanie. Arrêté par les Etats Unis en 1995 à l'aéroport de New York, il est transféré en Jordanie. Il vivrait actuellement en Syrie avec un passeport Yéménite.

"Le groupe a le droit de se venger et la vengeance peut et doit être en proportion. Cela va pour nous au-delà de la vengeance. Le principal est d'affronter l'occupation et c'est un engagement que nous avons pris et que nous tiendrons".




Imad al Alami
Membre du bureau politique du Hamas
Titulaire d'une licence en sciences de l'université d'Alexandrie en Egypte, il se marie et a trois enfants. Arrêté par Israël en 1988 pour activités terroristes, il est relaché en 1990. Il est transféré au sud Liban en 1991 et fait depuis partie du bureau politique du Hamas.



Nasser Jarrar
Chef de la branche armée du Hamas

En mai 2001, lors d'une tentative d'attentat à la bombe, il avait accidentellement déclenché une charge explosive et perdu deux jambes et un bras mais il avait repris depuis ses activités terroristes. En Juin 2002, son corps a été retrouvé dans les décombres d'une maison détruite par des obus de char et des bulldozers de l'armée israélienne à Toubas.

L'armée, qui a reconnu avoir mis Jarrar hors d'etat de nuire, a explique qu'il avait "récemment planifié des attentats suicide spectaculaires en Israël".




Ibrahim Ghosheh
Porte parole du Hamas
Selon Ibrahim Ghosheh, le Hamas croit uniquement au «recours à la violence contre l'ennemi occupant (Israël) qui a déporté notre peuple. Les divergences d'opinions entre les factions palestiniennes doivent se régler dans le cadre d'un dialogue démocratique et pacifique».

1998, lors d'une conférence islamique au Pakistan, Ibrahim Ghosheh (qui entretient depuis des années des rapports étroits avec le Groupe Islamique pakistanais Jamaah Islamyiah) participe à la projection de films vidéo sur les actions kamikazes, qui suscitent des tonnerres d'applaudissements de la part du public.

En octobre 2000, il demande depuis Téhéran la démission du président de l'Autorité palestinienne: «S'il est sage, Yasser Arafat prendra conscience des réalités et démissionnera. Il doit le faire. Il doit permettre au peuple de se trouver de nouveaux dirigeants.»

En juin 2001, il a été discrètement expulsé de Thaïlande sans aucune explication officielle.



Jamal Mansour
Hamas - Responsable de l'attentat du Dolphinarium

Co-responsable de l'attentat du Dolphinarium, qui fit 22 morts a Tel aviv le 1er juin 2001 (principalement des adolescents qui faisaient la queue devant une boite de nuit) "Jamal Mansour n'était pas juste un homme recherché parmi d'autres, a déclaré au quotidien Haaretz de mercredi un officier israélien opérant en Cisjordanie , Jamal Mansour est l'activiste le plus important qui a été tué jusqu'à présent. (…) Du point de vue palestinien, sa mort, par missile, le 31 août 2001 est même plus grave que celle de Yihye Ayash, dit 'l'Ingénieur'".




Abou Hanoud
Hamas - Responsable de l'attentat de Sbarro
Mahmoud Abou Hanoud a revendiqué, entre autres, les attentats terroristes du Delphinarium et du restaurant Sbarro, qui ont fait 45 victimes et des dizaines de blessés et d’invalides.

Il a été abbatu par un missile israélien le 23 novembre 2001.



Mohamed Nazzal
Dirigeant du Hamas depuis la Jordanie
Dirigeant du Hamas, farouchement opposé à l'Autorité Palestinienne qu'il taxe de laxisme, il est à l'origine d'un tract diffusé en Palestine, par lequel il appelle à une nouvelle intifada "contre une Autorité vendue à l'occupant".



Abu Ali Mustapha
Chef du FPLP

Chef du FPLP, organisation marxiste-léniniste, prônait une libération de la Palestine en deux étapes (constitution d'un Etat Palestinien dans les frontères de 1967, puis destruction de "l'entité sioniste", et constitution d'un Etat laïque en "Palestine historique" (sic)).

Le FPLP a revendiqué l'assassinat du Ministre Israélien du Tourisme Rehavaam Zeevi.

Abu Ali Mustapha, terroriste opposé aux accords d'Oslo, a été abattu le 27 août 2001 par l'armée israélienne.






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